Vous vous présentez pour une 3e législature, quelles sont vos principales motivations ?
Mon activité parlementaire est complémentaire à mon activité syndicale. J'ai envie de relayer les préoccupations des salarié-es, des syndicats et des milieux populaires en général sous la Coupole fédérale. Et il y a quelques dossiers en cours dans lesquels j'aimerais encore m'investir de manière importante. Je pense à la politique économique et sociale et aux relations de la Suisse avec l'Europe.



Ceci dit, quelles sont les décisions de la législature qui s'achève dont vous êtes particulièrement fier ?
L'adhésion de la Suisse à l'ONU, la création de la Cour pénale internationale qui aura la compétence de juger les crimes de guerre et les génocides, la solution du délai en matière d'interruption de grossesse suite au combat mené par les femmes, le rejet de la LME et, enfin, la reconduction de l'arrêté Bonny qui a permis de créer près de 20'000 emplois, dont une bonne partie dans l'Arc jurassien.

Et à l'inverse, qu'est-ce qui vous a le plus contrarié ?
La loi sur l'assurance chômage qui entre autres réduit la durée des prestations, une 11e révision de l'AVS qui n'est pas satisfaisante, l'absence d'une véritable politique économique et industrielle au service de l'emploi et la lenteur du processus d'intégration de la Suisse à l'Union européenne.