ligne.gif (1583 octets)


Des risques maîtrisés

Le chômage est nettement plus élevé et le pouvoir d’achat sensiblement plus faible dans les 10 nouveaux pays membres de l’UE qu’en Suisse. L’extension de la libre circulation à leurs ressortis-sant-e-s comporte donc des risques de pression sur les salaires et sur les conditions de travail. Toutefois, ces risques seront maîtrisés par:

- Une application stricte des mesures d’accompagnement

Depuis des décennies, jamais les forces progressistes du pays n’avaient obtenu un tel saut qualitatif dans le droit du travail !

- Une introduction en douceur

Comme ce fut le cas de la libre circulation avec les 15 anciens pays de l’UE, la libre circu-lation avec les 10 nouveaux se fera de manière progressive. La préférence nationale, les contrôles préventifs et les contingents sont maintenus jusqu’en 2011, voire 2014 en cas d’immigration importante.

- Une immigration très modérée

Les expériences en matière de libre circulation montrent que l’afflux massif de travail-leurs/euses est un fantasme et non une réalité. Parce qu’on ne quitte jamais facilement son pays, parce que les migrations ont surtout lieu entre pays voisins et parce que l’UE contribue à harmoniser les niveaux de vie.
Lire sur: --- > Edicom

 

Nous

sommes

tous

des plombiers

polonais !


O U I

le 25 septembre


Les avantages
de la libre circulation
des personnes

- Les mesures d’accom-pagnement concernent tous les salarié-e-s travaillant en Suisse.

Suisse-sse-s d’origine, ressor-tissant-e-s d’Europe occi-dentale ou orientale, d’Afrique, d’Asie ou des Amériques, immigré-e-s établis en Suisse ou frontaliers/ères, tous voient leurs droits et leur protection augmenter. 

- Bon pour les exportations, bon pour l’emploi

La libre circulation est l’un des sept accords bilatéraux 1 étendus aux 10 nouveaux pays membres de l’UE. Ensemble, ces accords étendus favorisent l’accès des entreprises suisses d’exportation (machines, horlogerie, chimie, agroalimentaire) à 75 mio de consommateurs/trices supplémentaires, soit 450 mio pour l’UE au total. Cela aura des effets positifs sur l’emploi en Suisse.

- Si c’est NON, rien ne va plus…

Un « non » à l’extension de la libre circulation des personnes pourrait inciter l’Union européenne à dénoncer l’ensemble des accords bilatéraux (clause guillotine), ce qui ne manquerait pas d’avoir de graves conséquences en Suisse : baisse des investissements, augmentation du chômage, délocalisations. 

- La libre circulation des personnes est un droit fondamental

Quelle liberté que de pouvoir s’établir dans un autre pays, y travailler, etc. Elle doit toutefois être accompagnée de mesures visant à annuler les déséquilibres entre les pays et à lutter contre les abus : augmentation de l’aide au développement, soutien pour élever le niveau de vie dans les pays d’Europe centrale et orientale (PECO), espace de sécurité (Schengen), lutte contre le travail au noir et instruments de régulation socio-économiques (tels que prévus par les mesures d’accompagnement).

La libre circulation des personnes a permis de satisfaire une revendication fondamentale des syndicats et de la gauche, soit la suppression de l’innommable statut de saisonnier.

- Un nouveau droit pour les Suisses et les Suissesses

Les Suisse-sse-s bénéficieront aussi de cette liberté et celles et ceux qui le souhaitent pourront ainsi élargir à l’étranger leurs horizons professionnels et culturels, et donc travailler et s’établir dans un pays de l’Union.

ligne.gif (1583 octets)
Jean-Claude Rennwald - conseiller national
Rue de la Quère 17 - CH - 2830 Courrendlin (JU)
Privé : Tél. + Fax. / ++41 (0) 32 435 50 30
Professionnel : Tél./ ++41 (0) 31 350 23 62 - Fax / ++41 (0) 31 350 22 22
E-mail : rennwald@bluewin.ch - Internet : http://www.rennwald.ch
home_dessin_mc.gif (24457 octets) Npowered_simple.gif (1406 octets)